Les adaptations cinématographiques des romans de J. R. R. Tolkien, C. S. Lewis et J. K. Rowling
Auteur / Autrice : | David Goldie |
Direction : | Joanny Moulin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes anglophones |
Date : | Soutenance le 11/12/2015 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'études et de recherches du monde anglophone (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Marc Cerisuelo |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Cerisuelo, Fiona McIntosh-Varjabédian, Sébastien Denis | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Fiona McIntosh-Varjabédian, Sébastien Denis |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’adaptation existe depuis les débuts du cinéma. Dès lors, le nombre de versions filmiques d’œuvres littéraires ne cesse de croître et l’adaptation reste au cœur de la production cinématographique partout dans. Toutefois nous constatons que l’adaptation se trouve dans une situation quelque peu paradoxale. Ce qui motive sa conception est également à l’origine de la majeure partie des critiques. D’une part, le bénéfice économique est évident. La notoriété d’un roman à succès garantit un public nombreux. D’autre part, le contexte créatif se révèle difficile car, du point de vue ontologique, l’adaptation préserve la comparaison traditionnelle en s’appuyant sur un paradigme oppositionnel des arts où le film se doit de se justifier face au texte source. Se situant à la croisée des arts, l’adaptation focalise un débat sur une hiérarchie notionnelle des arts où la narration à travers des images serait toujours perçue comme inférieure aux autres formes. Dans cette thèse, nous étudions ce phénomène dans le contexte de la résurgence de la fantasy lors des années 2000. Ce fait culturel du monde anglophone atteindra un niveau inattendu au cinéma avec le succès des adaptations des romans de J. R. R. Tolkien et de J. K. Rowling tandis que la réception des versions filmiques des œuvres de C. S. Lewis peut paraître mitigée. À partir de ces constats, nous nous interrogeons parallèlement sur le processus et le produit de l’adaptation en plaçant notre corpus au centre du débat à travers une approche descendante de comparaison. Nous espérons ainsi pouvoir apporter quelques éléments de réflexion sur l’engouement du public pour ces histoires et sur l’adaptation comme domaine d’étude.