Thèse soutenue

Les différentes versions du Midrash Séder Eliyahou

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Myriam Friedler
Direction : Philippe Cassuto
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mondes arabe, musulman et sémitique
Date : Soutenance le 01/12/2015
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône ; 1986-....)
Jury : Président / Présidente : Colette Sirat
Examinateurs / Examinatrices : Colette Sirat, Malachi Beit-Arié, Alessandro Guetta
Rapporteur / Rapporteuse : Malachi Beit-Arié

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse a cherché à présenter une description des versions de Midrash Séder Eliyahou tout en se polarisant sur la recherche de la version authentique, aussi précise que possible. Cette étude interdisciplinaire tente d'allier les aspects paléographiques des manuscrits, la langue hébraïque ainsi que la littérature comparée. Le corpus de ce Midrash contient six éléments manuscrits. Seul le Codex, BAV, Vat. ebr. 31 est complet et en excellent état. Les trois éditions imprimées complètes, sont celles de : Venise (1598), première édition, copie d'un incunable, Prague (1677) et de Vienne (1901), l'édition critique de Friedman, basée sur BAV, Vat. ebr.31. Nous avons choisi ce dernier comme référent. Nous proposons l'hypothèse suivante : La fidélité est pas uniforme, il y a deux dimensions de fidélité, pouvant sembler contradictoires : paléographique et / ou exégétique. L'étude de sources de la Genizah génère deux cas de figure possibles : Il y aurait soit une seule famille du Midrash Séder Eliyahou, plus ou moins fidèles à la version de BAV, Vat. ebr. 31. Soit il existerait une autre version de SER, inconnue et divergente de celle de Vatican 31, générant une ou plusieurs autres familles de manuscrits. Si la seconde hypothèse se vérifie, il pourrait s'agir d'un Midrash en formation. La version occidentale est entièrement développée et fixée tandis que la version orientale aurait été transmise oralement sans avoir atteint sa forme définitive.