Les traductions françaises du Jingu qiguan et leurs influences sur la création littéraire en France (1735-1996)
Auteur / Autrice : | Chunli Huang |
Direction : | Noël Dutrait, Inès Oseki-Dépré |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature générale et comparée |
Date : | Soutenance le 27/11/2015 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Yinde Zhang |
Examinateurs / Examinatrices : Yinde Zhang, Vincent Durand-Dastès, Jinjia Li, Pierre Kaser | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Durand-Dastès |
Mots clés
Résumé
À la fin de la dynastie Ming, Baoweng laoren a sélectionné quarante contes en langue vulgaire dans la collection San Yan Er Pai 三言兩拍 de Feng Menglong et de Ling Mengchu. Cette anthologie est connue sous le titre Jingu qiguan 今古奇觀 (Spectacles curieux d’aujourd’hui et de jadis). Elle a connu un immense succès à l’époque de sa publication et a été sans cesse rééditée. Aujourd’hui, elle est considérée comme un chef-œuvre représentatif de la littérature chinoise en langue vulgaire. Sa réputation a dépassé la frontière de la Chine depuis longtemps. Au XVIIIe siècle, trois contes du Jingu qiguan ont été traduits pour la première fois en Europe par un jésuite français. Dès lors, l’œuvre a connu de très nombreuses traductions partielles, retraductions et réécriture dans toute l’Europe. Seulement en langue française, il en existe déjà trente traductions partielles et une traduction intégrale, ainsi que de nombreuses réécritures de natures variées. Cela nous amène à nous interroger sur les raisons de ces traductions et retraduction, et à nous intéresser à leurs différentes réécritures. Qui les a traduits et comment ont-ils été traduits ? Ces contes ont-ils exercé quelque influence sur la littérature locale, et de quelle manière ? La présente étude a pour objectif de traiter toutes ces questions.