Le Rap, un langage à la marge ?
Auteur / Autrice : | Anna Regol |
Direction : | Agnès Bonnet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 25/09/2015 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Thémis Apostolidis |
Examinateurs / Examinatrices : Agnès Bonnet, Thémis Apostolidis, André Quaderi, Lydia Fernandez | |
Rapporteur / Rapporteuse : André Quaderi, Lydia Fernandez |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La recherche clinique conduite en psychiatrie porte sur les processus psychiques inconscients engagés pour le sujet de l’inconscient dans la création de rap. L’épistémologie psychanalytique s’appuie sur les concepts freudiens et lacaniens. Une approche transversale linguistique et sociologique permet de définir le rap comme un langage et un phénomène esthétique. La problématique s’intéresse à l’implication des processus de déplacement, de condensation, de substitution et d’association des représentants des représentations et aux processus d’identification et narcissiques en question pour le sujet individuel et la formation collective. L’hypothèse principale est que cette inventivité de langage à la marge du langage académique soutient le sujet. L’hypothèse secondaire rattachée à la première est qu’il autorise une forme de lien social. La méthodologie s’appuie sur deux axes, le premier concerne l’analyse qualitative du discours d’un corpus de textes de rappeurs connus à partir de l’outil Tropes d’analyse linguistique, sémantique et syntaxique, et l’analyse des observations et entretiens extraits du journal de bord de l’atelier-rap proposé aux patients du secteur. Le second axe concerne l’interprétation psychopathologique des résultats pour chaque auteur du corpus et la présentation de vignettes cliniques pour les rappeurs de l’atelier. L’étude comparative des résultats permet la discussion et la vérification des hypothèses.