Thèse soutenue

Émergence et développement des Cahiers du Sud. : Histoire d'un succès (octobre 1925 - septembre 1939)
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Auteur / Autrice : Christel Brun-Franc
Direction : Claude-Pierre Perez
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langue et littérature françaises
Date : Soutenance le 12/06/2015
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre interdisciplinaire d'étude des littératures (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Bruno Curatolo
Examinateurs / Examinatrices : Claude-Pierre Perez, Bruno Curatolo, Luc Fraisse, Catherine Mazauric
Rapporteurs / Rapporteuses : Luc Fraisse

Résumé

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Ce travail vise à étudier, de manière critique et détaillée, la revue littéraire Les Cahiers du Sud, dirigée par Jean Ballard, durant la période de l’entre-deux-guerres (1925-1939). Il s’agit d’un travail d’histoire littéraire qui s’appuie sur les archives conservées à la bibliothèque municipale à vocation régionale de Marseille, l'Alcazar. L’étude commence au moment où Fortunio prend pour nouveau titre Les Cahiers du Sud et se dote de nouvelles ambitions, et se clôt avec l’interruption de quelques mois liée à la déclaration de guerre. La fin des années vingt marque le début d’un succès que les années trente viennent confirmer et accentuer, avec la parution de numéros qui font date. Le but de ce travail est donc de comprendre comment cette revue a pu acquérir au fil des numéros une telle reconnaissance, accumuler un tel « capital symbolique », malgré sa localisation provinciale, dans une France plus que jamais centralisée. Alors que l’on assiste à l’éclosion de nombreuses revues trop souvent éphémères, comment les Cahiers parviennent-ils à percer et à perdurer ? C’est ce qui les rend si atypiques, seule revue à s’être maintenue longtemps sans être pour autant parisienne.Il s’agit donc d’exploiter les ressources patrimoniales à disposition afin d’éclairer une entreprise revuiste dynamique originale et de la replacer dans le contexte plus général des revues de l’entre-deux-guerres pour en définir les particularités et en dégager une ligne directrice, qui ne correspond pas exactement à la ligne revendiquée.