Information environnementale : utilité pour l'investisseur et impact de la réglementation
Auteur / Autrice : | Béatrice Boyer-Allirol |
Direction : | Gilles Guieu, Pascal Dumontier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Soutenance le 09/10/2015 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Economiques et de Gestion d'Aix-Marseille (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en transport et logistique (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Nathalie Fabbe-Costes |
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Guieu, Pascal Dumontier, Nathalie Fabbe-Costes, Charles Cho, Isabelle Martinez | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Charles Cho, Isabelle Martinez |
Mots clés
Résumé
Cette thèse analyse l’impact de la réglementation des divulgations environnementales ainsi que l’utilité de ces informations pour les investisseurs, partie prenante susceptible d’influencer l’entreprise en l’amenant à produire l’information environnementale utile, éventuellement imposée par la réglementation. Notre recherche s’appuie sur une approche quantitative basée sur le traitement des scores de divulgation environnementale au travers de modèles de régression ordinaire et censuré. Les scores de divulgation environnementale ont été calculés à partir d’une grille de mesure élaborée par nos soins et utilisée pour l’analyse de 121 entreprises européennes. Les résultats montrent que la réglementation des divulgations environnementales a un impact positif direct et induit sur le niveau de divulgation environnementale des entreprises. Par contre, l’impact des recommandations gouvernementales ou émanant d’organismes professionnels est identiquement faible. Les résultats montrent également que l’utilité des divulgations environnementales pour les investisseurs n’est pas uniforme : elle dépend de l’opacité des divulgations financières de l’entreprise, de son exposition aux risques environnementaux et de la structure de son actionnariat. Enfin, dans un contexte où l’information environnementale publiée est largement, voire totalement volontaire, les résultats montrent que les entreprises orientent leur communication environnementale en fonction des parties prenantes qu’elles identifient comme prioritaires.