La mise en tourisme du patrimoine khmer de la province de Siem Reap au Cambodge : aide à la lutte contre la pauvreté ou facteur de paupérisation?
Auteur / Autrice : | Sébastien Preuil |
Direction : | Frédéric Leriche, Manuelle Franck |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Versailles-St Quentin en Yvelines |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le Cambodge, petit pays d’Asie du Sud-Est correspond à l’une des nations les plus pauvres de la planète. Pourtant le pays demeure très riche sur le plan patrimonial, notamment dans la province de Siem Reap, berceau des temples d’Angkor. Ces vestiges archéologiques classés sur la liste du patrimoine mondial, fierté du peuple khmer attire chaque année près de 2 millions de visiteurs. Cette province du Cambodge est devenue alors en l’espace d’une vingtaine d’années la province la plus dynamique du pays sur le plan économique et attire des migrants en provenance des autres provinces du Cambodge. Pourtant malgré ce dynamisme, la province de Siem Reap demeure la plus pauvre du pays en termes de développement humain. Devons nous déduire que, dans le cas de pays en développement touchés par une pauvreté extrême, un territoire devenu subitement très attractif grâce à un secteur pourvoyeur d’emplois et susceptible de rapporter (pour certains) des salaires conséquents, engendre une misère plus grande encore que celle existant dans les provinces et les régions d’où proviennent les migrants ? Le tourisme de masse est-il responsable de ce phénomène de paupérisation ? Le tourisme durable peut-il renverser cette tendance ?