Quantification des sources de méthane en Sibérie par inversion atmosphérque à la méso-échelle
Auteur / Autrice : | Antoine Berchet |
Direction : | Frédéric Chevallier, Isabelle Pison |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Météorologie, océanographie physique de l'environnement |
Date : | Soutenance le 19/12/2014 |
Etablissement(s) : | Versailles-St Quentin en Yvelines |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'environnement d'Île-de-France (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 1998-....) - Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement |
Jury : | Président / Présidente : Guy Cernogora |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Bocquet, Philippe Ricaud |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les émissions anthropiques et naturelles de méthane en Sibérie contribuent de manièrenotable, mais mal quantifiée au budget mondial de méthane (3–11% des émissions mondiales).Au Sud de la région, les émissions anthropiques sont liées aux grands centres urbains.Au Nord, l’extraction de gaz et de pétrole en Sibérie occidentale induit d’importantessources anthropiques ponctuelles. Ces régions sont aussi couvertes de vastes zones humidesnaturelles émettant du méthane durant l’été (typiquement de mai à septembre). Nous utilisonsdes inversions atmosphériques régionales à la méso-échelle pour mieux comprendreles contributions de chaque processus dans le budget sibérien. Les inversions souffrent desincertitudes dans les observations, dans la simulation du transport et dans l’amplitude et ladistribution des émissions. Pour prendre en compte ces incertitudes, je développe une nouvelleméthode d’inversion basée sur une marginalisation des statistiques d’erreurs. Je testecette méthode et documente sa robustesse sur un cas test. Je l’applique ensuite à la Sibérie.À l’aide de mesures de concentrations atmosphériques de méthane collectées par des sitesd’observation de surface en Sibérie, j’estime le budget régional de méthane sibérien à 5–28 TgCH4.a−1 (1–5% des émissions mondiales), soit une réduction de 50% des incertitudespar rapport aux précédentes études dans la région. Grâce à cette méthode, je suis de plus enmesure de détecter des structures d’émissions par zones de quelques milliers de km2 et leurvariabilité à une résolution de 2–4 semaines.