Modélisation de la composition isotopique des cernes d'arbres (13C et 18O) et des transferts de COS entre l'atmosphère et la biosphère continentale pour quantifier les flux bruts de carbone
Auteur / Autrice : | Thomas Launois |
Direction : | Sauveur Belviso, Philippe Peylin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Cycles biogéochimiques et Sciences de l'Environnement |
Date : | Soutenance le 26/09/2014 |
Etablissement(s) : | Versailles-St Quentin en Yvelines |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'environnement d'Île-de-France (Paris ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement [Gif-sur-Yvette] |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Bousquet |
Rapporteurs / Rapporteuses : Matthias Cuntz, Eric Ceschia |
Mots clés
Résumé
Dans un contexte de changement climatique, le fonctionnement de la biosphère continentale peut être durablement affecté par l’augmentation d’extrêmes climatiques, diminuant l’assimilation photosynthétique du carbone ou augmentant la respiration de l’écosystème. Quantifier le stockage de carbone par les écosystèmes et prédire leur sensibilité aux changements climatiques repose donc fortement sur notre capacité à diagnostiquer séparément les flux de photosynthèse et de respiration à différentes échelles. La productivité primaire brute (GPP) n’est cependant pas directement mesurable. Des approches indirectes ont été proposées pour estimer les flux bruts biosphériques (GPP et respiration), combinant différents traceurs et notamment les isotopologues stables du CO2 (13C et 18O), et, plus récemment, la mesure de l’oxysulfure de carbone dans l’atmosphère (COS). Dans ce contexte, mes travaux de thèse ont exploré deux approches. La première visant à utiliser les mesures isotopiques des cernes d’arbres et leur largeur, toutes liées aux variations de l’activité photosynthétique. Les variations interannuelles du flux de photosynthèse modélisées par un modèle de biosphère continentale ont ainsi pu être évaluées et comparées aux mesures in situ. La seconde visant utiliser les mesures atmosphériques de COS pour contraindre les estimations de GPP des modèles actuels de biosphère, en (1) établissant un nouveau bilan global des sources et puits de ce gaz, (2) optimisant les différents termes de sources et puits de COS et (3) estimant le potentiel de ce nouveau traceur pour valider/invalider les flux bruts de photosynthèse (GPP) simulés par les modèles actuels de biosphère continentale.