Thèse soutenue

Approximation de l'arborescence de Steiner

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Auteur / Autrice : Dimitri Watel
Direction : Dominique BarthMarc-Antoine WeisserCédric Bentz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance le 26/11/2014
Etablissement(s) : Versailles-St Quentin en Yvelines
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale sciences et technologies de Versailles (2010-2015)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Supélec Sciences des Systèmes (Gif-sur-Yvette)
Laboratoire : SUPELEC Systems Sciences (E3S) - Computer Science Department / SUPELEC Systems Sciences (E3S)
Jury : Président / Présidente : Jean-Claude König
Examinateurs / Examinatrices : Yannis Manoussakis
Rapporteur / Rapporteuse : Cristina Bazgan, Bruno Escoffier

Résumé

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Dans un graphe orienté contenant un nœud appelé racine, un sous ensemble de nœuds appelés terminaux et une pondération sur les arcs, le problème de l’arborescence de Steiner (DST) consiste en la recherche d’une arborescence de poids minimum contenant pour chaque terminal un chemin de la racine vers ce terminal. Ce problème est NP-Complet. Cette thèse se penche sur l’étude de l’approximabilité de ce problème. Sauf si P=NP, il n’existe pas pour ce problème d’approximation de rapport constant ou logarithmique en k, oú k est le nombre de terminaux. Le plus petit rapport d’approximation connu est O (kԑ) où ԑ est un réel strictement positif. Dans la première partie, nous donnons trois algorithmes d’approximation : un algorithme glouton efficace qui associe deux techniques d’approximations connues pour DST, un algorithme dans le cas des graphes structurés en paliers qui étudie l’approximabilité du problème quand les terminaux sont éloignés de la racine, et un algorithme exponentiel qui combine un algorithme d’approximation et un algorithme exact, dont le rapport d’approximation et la complexité temporelle sont paramétrés par le nombre de terminaux couverts par l’algorithme exact. Dans la seconde partie, nous étudions deux problèmes issus de DST auquel est ajoutée une contrainte sur les nœuds de branchement. Cette contrainte réduit le nombre de solutions réalisables et peut faciliter la recherche d’une solution optimale parmi ce sous-ensemble de solutions. En fonction de la contrainte, nous étudions la possibilité de la trouver en temps polynomial et quel est le rapport d’approximation entre cette solution et la solution du problème non contraint