Microémulsions solidifiées : une nouvelle voie pour les conducteurs protoniques ?
Auteur / Autrice : | Cécile Noirjean |
Direction : | Fabienne Testard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie des matériaux |
Date : | Soutenance le 23/09/2014 |
Etablissement(s) : | Versailles-St Quentin en Yvelines |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale sciences et technologies de Versailles (2010-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LIONS - Laboratoire Interdisciplinaire sur l'Organisation Nanométrique et Supramoléculaire / LIONS |
Jury : | Président / Présidente : Chantal Larpent |
Examinateurs / Examinatrices : Christel Laberty-Robert, Eric Lafontaine, David Carrière | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Julian Oberdisse, Véronique Schmitt |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La membrane échangeuse de protons est un élément essentiel des piles à combustible. Elle permet le transfert des protons d’une électrode à l’autre pour produire de l’électricité. La conduction protonique des membranes actuelles est optimale vers 80°C et très sensible à l’eau. La conception de nouvelles membranes permettant le fonctionnement des piles à combustible à température ambiante et moins sensibles à l’eau est nécessaire. La solution proposée pendant ma thèse est de concevoir des microémulsions solidifiées conductrices de protons. Les microémulsions sont des mélanges liquides nanostructurés d’eau, d’huile et de tensioactifs à l’équilibre thermodynamique. Des microémulsions bicontinues, constituée de canaux d’eau et d’huile séparés par une monocouche de tensioactifs, formulées avec des tensioactifs conducteurs protoniques devraient avoir des propriétés intéressantes de conduction protonique. Il est ensuite nécessaire de solidifier les microémulsions obtenues pour pouvoir les utiliser comme membrane échangeuse de protons. Dans ce travail, la voie explorée consiste à utiliser une huile solide à température ambiante pour résoudre ce problème. Deux systèmes, contenant une huile solide à température ambiante et des tensioactifs conducteurs protoniques, ont été étudiés. Des microémulsions bicontinues sont ainsi préparées au-dessus du point de fusion de l’huile. Il s’agit ensuite de maîtriser comment un simple refroidissement permet d’obtenir des microémulsions solidifiées, matériaux solides avec la même structure que le liquide de départ. Cette étude a permis de mettre en évidence l’influence de la cristallisation sur la structure du matériau obtenu.