Extrêmes de températures en Europe : caractéristiques, retroactions, sol atmosphère et prévisibilité
Auteur / Autrice : | Benjamin Quesada |
Direction : | Robert Vautard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l’environnement |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Versailles-St Quentin en Yvelines |
Mots clés
Résumé
Les événements extrêmes de température impactent largement les systèmes socio-économiques et environnementaux. En combinant analyses statistiques et expériences de modélisation en Europe, je montre qu'en hiver, les modèles globaux de climat simulent les vagues de froid et les variables climatiques associées. Ils surestiment cependant en moyenne d'environ 40% leur nombre. Une bonne représentation de la couverture neigeuse et de la rétroaction entre neige et atmosphère permettent de réduire ce biais dans les modèles. En été, ils simulent également les vagues de chaleur mais tendent à sous-estimer des mécanismes associés. La rétroaction entre humidité du sol et atmosphère explique la prévisibilité asymétrique des vagues de chaleur : des précipitations printanières élevées en Europe du Sud participent à leur inhibition alors qu’en cas de déficit, une vague de chaleur peut se développer ou non. Cette prévisibilité est susceptible de diminuer dans le futur à mesure que les sols s’assèchent.