Thèse soutenue

Synthèse de nouveaux composés pour la prévention et/ou le traitement de coccidiose aviaire

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Auteur / Autrice : Laurence Silpa
Direction : Mohamed Abarbri
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie organique
Date : Soutenance le 19/12/2014
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant (Centre-Val de Loire ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Infectiologie et santé publique (Tours)
Jury : Président / Présidente : Franck Suzenet
Examinateurs / Examinatrices : Fabrice Laurent, Julien Petrignet, Jean-Michel Reperant
Rapporteur / Rapporteuse : Philippe Loiseau, Marcel Hibert

Résumé

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Les parasites du genre Eimeria sont des parasites apicomplexes provoquant des maladies graves, appelées coccidioses. Ce genre compte sept espèces qui envahissent spécifiquement les cellules épithéliales des intestins de poulet. L’espèce de choix étudiée dans notre laboratoire est Eimeria tenella. La prophylaxie repose sur les vaccins qui sont onéreux et les traitements anticoccidiens, qui sont administrés dans l’alimentation dès l’éclosion du poussin. Depuis 50 ans, l’utilisation massive de ces molécules s’accompagne de l’émergence de populations parasitaires résistantes. Les modes d’action des cibles parasitaires des anticcocidiens étant peu connus, il est difficile de mettre en place une stratégie de contournement de la résistance. Dans l’optique de répondre aux besoins des éleveurs, une collaboration entre le laboratoire de chimie organique et celui de parasitologie a été mise en place en utilisant la capacité de composés chimiques à inhiber l’invasion ou le développement des parasites. Notre stratégie repose sur la syntèse, le développement ainsi que l’évaluation de l’efficacité des composés pouvant potentiellement être utilisés en tant qu’inhibiteurs de la coccidiose aviaire. Un criblage de composés nous a permis d’identifier deux composés « chefs de files », inhibant le processus d’invasion et de développement des parasites au sein de la cellule hôte. Les pharmacomodulations entreprises ont engendrés la découverte de composés plus actifs avec des valeurs d’IC50 égales à 0,8 et 3,4 µM respectivement.