Thèse soutenue

Assemblage et sécrétion du virus de l'hépatite C : identification de dix résidus de la protéïne de capside importants pour optimiser la production du virus in vitro

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Auteur / Autrice : Loïc Etienne
Direction : Christophe Hourioux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la Vie et de la Santé
Date : Soutenance le 27/11/2014
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant (Centre-Val de Loire ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Morphogénèse et antigénicité du VIH et des virus des hépatites et émergents. Tours
Jury : Président / Présidente : Antoine Touzé
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Hourioux, Antoine Touzé, Yves Rouillé, Olivier Lambert, Hervé Lerat
Rapporteurs / Rapporteuses : Yves Rouillé, Olivier Lambert

Résumé

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La mise au point en 2005 d’un modèle de propagation sur lignée d’hépatocarcinome basé sur la souche hautement réplicative JFH-1 fut une formidable opportunité d’étudier les différentes étapes du cycle infectieux du VHC. Nous avons souhaité étudier les étapes de morphogenèse et de sécrétion du virus, des phases du cycle viral qui sont largement mal connues encore aujourd’hui, mais ou la protéine de capside joue probablement un rôle majeur. Des études comparatives des séquences de capsides de différentes souches du VHC nous ont permis de mettre en évidence 10 résidus spécifiques à la souche JFH-1 qui pourraient expliquer les déficits fonctionnels connus de cette protéine. En effet, le remplacement de ces 10 résidus par ceux plus communément retrouvés dans les souches de génotype 1 et 2 a permis une amélioration significative de l’assemblage et de la sécrétion des particules infectieuses produites. La mise au point de cette souche optimisée pour la production de virus pourrait par ailleurs permettre constituer un atout pour mieux comprendre la structure du virus par des techniques de microscopie électronique ; ce type d’étude n’ayant pas pu être véritablement menée jusqu’à présent, en raison des titres infectieux insuffisants obtenus avec la souche JFH-1 sauvage.