Thèse soutenue

L'inhibition du récepteur nucléaire PPARB diminue la croissance et l'invasivité des cellules cancéreuses mammaires humaines

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Ramez Wannous
Direction : Stéphane Chevalier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la Vie et de la Santé
Date : Soutenance le 15/10/2014
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant (Centre-Val de Loire)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Nutrition, croissance et cancer (Tours)
Jury : Président / Présidente : Jean-Yves Le Guennec
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Chevalier, Jean-Yves Le Guennec, Mickaël Rialland, Stéphane Flament, Pierre Besson, Sébastien Roger, Catherine Muller
Rapporteurs / Rapporteuses : Mickaël Rialland, Stéphane Flament

Résumé

FR  |  
EN

Les récepteurs nucléaires PPAR sont régulés par les acides gras polyinsaturés n-3 (AGPI n-3), dont l’acide docosahexaènoïque (DHA, 22:6n-3) qui inhibe la croissance des lignées de cellules cancéreuses mammaires. Des siRNA et des ligands pharmacologiques des PPAR (α, β et γ) ont permis de montrer que PPARβ régule cet effet inhibiteur du DHA. Dans un modèle murin de tumeur mammaire, la supplémentation en AGPI n-3 diminue l’expression de PPARβ et les tumeurs qui régressent le plus, sous chimiothérapie, sont celles qui expriment le moins PPARβ. L’invasivité des cellules cancéreuses mammaires et l’activité du canal sodique NaV1.5, qui promeut l’invasivité, sont inhibées par le DHA. Des antagonistes de PPARβ, comme l’inhibition de son expression, diminuent l’invasivité, le courant NaV1.5 et l’activité de son partenaire, l’échangeur Na+/H+ de type 1 (NHE-1). Les activités NaV1.5 et NHE-1 sont aussi diminuées dans les cellules qui n'expriment plus PPARβ. Cette étude montrant un lien mécanistique entre DHA, PPARβ, NaV1.5 et NHE-1, indique que l’inhibition de PPARβ par des AGPI n-3 à longue chaîne pourrait compléter les traitements actuels du cancer du sein.