Thèse soutenue

Les représentations de l'Espagne et de l'Amérique hispanique dans les manuels d'espagnol en Côte d'Ivoire de 1960 à 2007

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Auteur / Autrice : Ana Maria Dje
Direction : Jean-Louis GuereñaThéophile Koui
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes ibériques et hispano-américaines
Date : Soutenance le 24/10/2014
Etablissement(s) : Tours en cotutelle avec Université Félix Houphouët-Boigny (Abidjan, Côte d'Ivoire)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Interactions culturelles et discursives (Tours)
Jury : Président / Présidente : Elvire Diaz
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Hélène Soubeyroux
Rapporteurs / Rapporteuses : Claude Le Bigot

Résumé

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Pays de l’Afrique de l’ouest, la Côte d’Ivoire a pour langue nationale le français. Son système éducatif est aussi un héritage de la colonisation française. Cependant, plusieurs langues sont apprises dans ses écoles en l’occurrence l’anglais, l’allemand et l’espagnol. Introduite dans le système éducatif avant l’indépendance, l’espagnol s’apprend à partir du premier cycle de l’enseignement secondaire. A l’université, à l’Ecole Normale Supérieure et dans les établissements supérieurs de formation post-baccalauréat, on continue l’apprentissage de la langue de Cervantes. Elle est donc la deuxième langue étrangère la plus étudiée en Côte d’Ivoire. Cependant, des obstacles empêchent un meilleur apprentissage ainsi qu’un bon enseignement. Deux groupes de manuels ont servi à l’apprentissage et à l’enseignement de cette langue : les manuels français et les manuels Horizontes.Dans les ouvrages scolaires de notre étude, les images de l’Espagne et de l’Amérique hispanique sont globalement positives. L’analyse des manuels montrent la volonté des auteurs à former un futur citoyen indépendant capable de se diriger seul dans le monde. Le manuel en Côte d’Ivoire possède encore son hégémonie dans l’enseignement et surtout dans l’enseignement des langues vivantes. La nécessité et l’utilité de l’étude des langues vivantes sont remises en cause mais il ne faudrait pas se limiter au court terme. Les langues vivantes contribuent à améliorer la formation générale même si, plus tard, l’apprenant n’est pas amené à les utiliser dans sa vie professionnelle.