Edition critique, histoire, genèse et esthétique des deux versions du Temple de la Gloire de Voltaire et Rameau
Auteur / Autrice : | Julien Dubruque |
Direction : | Sylvie Bouissou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musicologie |
Date : | Soutenance le 16/12/2014 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut de recherche sur le patrimoine musical en France (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Raphaëlle Legrand |
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Davy-Rigaux, Graham Sadler | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Raphaëlle Legrand, Pierre Frantz |
Mots clés
Résumé
Le Temple de la Gloire fut commandé par la cour à Voltaire et à Rameau pour célébrer le retour du roi, victorieux à Fontenoy. Créé en 1745 à Versailles, il fut repris aussitôt à Paris en décembre. Retiré après son échec public et critique, il fut considérablement remanié, recréé à Paris en avril 1746, puis oublié, même si beaucoup de ses morceaux ont été réutilisés. Il demeure l’unique opéra de Voltaire a avoir été représenté à l’Académie royale de musique. Ce travail propose une double édition critique du livret et de la musique des deux versions de 1745 et de 1746. Il fait l’histoire de l’oeuvre de 1745 à nos jours (I), en retrace la genèse (II), et en évalue la portée esthétique (III), qui est originale. Voltaire, loin de flagorner, y érige en modèle non le roi conquérant, mais celui qui fait le bonheur du peuple. Il se propose pour cela, en 1745, d’étendre sa réforme dramatique (moins d’amour, plus de spectacle, sérieux métastasien) à l’opéra. Mais finit, en 1746, par céder à Rameau, aux codes de l’Académie royale de musique et à son public