La maison de Salomon : contribution à l'histoire du patronage scientifique et technique, France et Angleterre, ca.1600-ca.1660
Auteur / Autrice : | Aurélien Ruellet |
Direction : | Pascal Brioist |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 01/03/2014 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études supérieures de la Renaissance (Tours ; 1956-....) |
Jury : | Président / Présidente : Gérald Chaix |
Examinateurs / Examinatrices : François Joseph Ruggiu, Liliane Hilaire-Perez, Mark Greengrass, Stephen Pumfrey |
Mots clés
Résumé
Cette étude vise d'abord à dresser un tableau des foyers du patronage scientifique et technique. Le patronage aristocratique grandiose semble être une ressource rare et se trouve concurrencé par des formes de protection plus coutumières. L' État reste le grand dispensateur des faveurs ! s'il n'existe pas d'administration des sciences et des techniques, les monarchies offrent aux savants et techniciens plusieurs perspectives d'emplois alors que les préoccupations militaires et culturelles suscitent le développement de plusieurs chantiers de recherche. En dépit de cette disposition croissante des administrateurs à soutenir les entreprises savantes, l'accès aux faveurs du souverain reste très concurrentiel, comme le montre la querelle des longitudes autour des propositions de Jean-Baptiste Morin. Enfin, les techniciens sollicitent de manière croissante une autre forme de protection : le privilège d'invention, qui donne souvent lieu à la création d'entreprises techniques. La dernière partie de ce travail montre que la conquête du marché semble se nourrir de la faveur davantage que de l'innovation