Thèse soutenue

Les effets du processus de la libération financière sur la stabilité financière : Dimensions théoriques et investigations empiriques

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Auteur / Autrice : Wafa Aidi
Direction : Philippe GillesMohamed Ayadi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 10/10/2014
Etablissement(s) : Toulon en cotutelle avec Université de Tunis (1958-1988)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés méditerranéennes et sciences humaines. ED 509 (Toulon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'économie appliquée au développement (Toulon ; 2006-)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Camille Cornand, Mohamed Haddar, Jean-Pierre Allegret, Ḥakīm Ben Hammūda, Marcelo Olarreaga
Rapporteurs / Rapporteuses : Camille Cornand, Mohamed Haddar

Résumé

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Cette thèse démontre que la dynamique d’intégration peut expliquer l’instabilité financière d’une économie. Sur le plan théorique, nous analysons les éventuelles non-linéarités dans l’effet de la libéralisation financière sur la stabilité externe. Sur le plan empirique, nous proposons les modèles à seuil comme alternative aux modèles linéaires conventionnelles. Notre thèse se subdivise en 4 chapitres. Le premier chapitre revisite le débat sur la nature de l’effet exercé par l’intégration financière sur la stabilité externe. Le second chapitre analyse l’intégration financière et la structure d’intermédiation dans les régions les plus assujettis à des sévères crises. Les crises financières majeures se sont survenues au sein de dynamiques non-optimales d’intégration. Le troisième chapitre présente deux modélisations régionales de la relation Intégration financière/Pressions spéculatives. La première démontre que la libéralisation financière accroit les pressions spéculatives au-delà d’un degré seuil. En outre, l’évolution au sein d’une dynamique non-optimale d’intégration accroit les tensions de change dès les premières étapes d’intégration. La seconde recherche préconise que l’effet « pressions spéculatives » du processus d’intégration dépend de la matrice (dynamique d’intégration/ structure financière). Les économies basées sur les crédits bancaires semblent être moins vulnérable aux tensions de change. Le dernier chapitre s’intéresse à l’effet de la dynamique d’intégration sur la vulnérabilité des économies du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord aux crises de change. Le premier essai démontre que le maintien d’une dynamique optimale d’intégration retarde le changement structurel dans l’effet de la libéralisation financière sur les tensions de change. Le second essai signale que l’excès de la libéralisation financière constitue un déterminant de la stabilité de change. Désormais ce n’est plus le choix de la séquence d’intégration qui détermine la stabilité de change mais plutôt c’est le maintien d’une dynamique optimale d’intégration. Notre réflexion peut fournir les fondements d’une théorie de dynamique optimale d’intégration.