Le développement psychologique d'enfants sourds porteurs d'un implant cochléaire : études longitudinale et transversale
Auteur / Autrice : | Aurore Berland |
Direction : | Michèle Guidetti, Pascal Barone |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 19/12/2014 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Comportement, Langage, Éducation, Socialisation, Cognition (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de NeuroPsychoLinguistique (Toulouse ; 2007-...) |
Jury : | Président / Présidente : Willy Serniclaes |
Examinateurs / Examinatrices : Michèle Guidetti, Pascal Barone, Gaïd Le Maner-Idrissi, Jacqueline Leybaert, Olivier Deguine, Michel Mondain | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gaïd Le Maner-Idrissi, Jacqueline Leybaert |
Mots clés
Résumé
L'implantation cochléaire permet aux enfants sourds profonds d'acquérir la parole et de développer leur compréhension du langage oral. Cependant, les équipes cliniques et les chercheurs soulignent l'existence de variabilités interindividuelles importantes dans les résultats obtenus après l'implantation, même lorsque celle-ci est précoce. L'objectif de notre travail a donc consisté à essayer de dégager des facteurs entrant enjeu dans le développement perceptif, communicatif et langagier des enfants implantés, en prenant en compte à la fois des variables endogènes et des variables exogènes. Pour ce faire, nous avons donc réalisé deux études monocentriques :1'une longitudinale chez 7 enfants âgés de 10 à 36 mois lors du bilan pré-implantation, rencontrés ensuite à 3, 6, 9 et 12 mois post-activation, l'autre transversale chez 26 enfants, âgés de 6 à 10 ans, porteurs d'un implant cochléaire depuis en moyenne 6 ans 2 mois. Plusieurs tests communément utilisés par les cliniciens et les chercheurs ont été proposés aux enfants et deux épreuves perceptives ont été spécifiquement créées pour cette étude. Nos deux études mettent en évidence que les résultats avec l'implant cochléaire chez l'enfant dépendent de caractéristiques présentes avant l'implantation (tels que l'âge, le niveau de développement pré-implantation, le type de communication...) et de facteurs cognitifs, communicatifs et perceptifs se développant après la mise en route de l'implant. Par ailleurs, nos résultats montrent, dans les deux études, que la participation familiale est un facteur crucial pour le bon développement langagier des enfants sourds porteurs d'un implant cochléaire.