Poïétique du design, entre l'expérience et le discours
Auteur / Autrice : | Estelle Berger |
Direction : | Guy Lecerf, Céline Caumon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts appliqués |
Date : | Soutenance le 29/09/2014 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de recherche en audiovisuel-Savoirs, praxis et poïétiques en art (Toulouse) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Baqué |
Examinateurs / Examinatrices : Guy Lecerf, Céline Caumon, Amos Fergombé | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Baqué, Amos Fergombé |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette recherche, menée par un designer-chercheur en immersion dans le monde professionnel, interroge la problématique de la conciliation entre pratique réelle et prise de recul réflexive sur le métier. Dans cette visée, elle est en partie fondée sur une question épistémologique : quelles sont les connaissances spécifiques apportées par la recherche en design ? Quelle est sa place dans les cadres académique et professionnel ? De manière plus individuelle, peut-on aujourd’hui mener une démarche de design-poïétique, qui concilie pratique et discours ? Si oui, quelles sont les modalités de cette dualité, et comment l’intégrer dans le monde professionnel ? Explorer les porosités, les échos et les tensions entre praxis, pensées et implications sociales du design permet de développer une connaissance active, ancrée dans le réel. Envisagés sous l’angle commun de l’expérience, ces axes disciplinaires deviennent complémentaires, dépassant les dualismes qui ont trop souvent cours entre théorie et pratique, entre faits et valeurs, entre sciences et société, entre esthétique et politique. Une pensée du design ne peut pas viser à ériger des vérités, mais plutôt à ancrer la pratique dans une éthique, qui respecte les singularités de chaque individu et de chaque situation. Pour le chercheur, il s’agit de commencer par décrire ces relations entre pratique et réflexion pour ensuite les redéfinir en fonction de ses besoins – et permettre à d’autres de le faire. Le profil du praticien réflexif se double alors de celui de théoricien et de passeur.