Une histoire des frontières guinéennes (années 1880-2010) : héritage colonial, négociation et conflictualité
Auteur / Autrice : | Moïse Sandouno |
Direction : | Sophie Dulucq |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 26/06/2014 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : France, Amériques, Espagne, Sociétés, Pouvoirs, Acteurs (Toulouse ; 1995-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Sophie Dulucq, Bernard Charlery de La Masselière |
Rapporteur / Rapporteuse : Odile Goerg, Henri Médard |
Mots clés
Résumé
Les frontières guinéennes, pur produit de la colonisation, ont été mises en place au gré de conventions internationales entre puissances, mais aussi d’actes administratifs pris dans le cadre de l’organisation interne des territoires de l’AOF, de la fin du XIXe au début du XXe siècle. Leur institutionnalisation instaure un nouveau mode de vie et de pratiques chez les frontaliers qui se les sont vus imposer.À partir de la seconde moitié du XXe siècle, les bouleversements socio-politiques et économiques que connait le monde, suscitent l’éveil de conscience des peuples colonisés, désireux de prendre en main leur propre destin. Dans ce contexte africain et mondial, la Guinée se singularise par son choix politique et accède à l’indépendance le 2 octobre 1958. Le nouvel État, en dépit de nombreux défis à relever, fait aussi face à la délicate gestion des frontières héritées de la période coloniale, en proie à des conflits inter-communautaires qui émergent à partir des années 1970, et qui restent encore d’actualité.