Auteur / Autrice : | Alexandra Ernst |
Direction : | Liliann Manning |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 23/06/2014 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Neuropsychologie cognitive et physiopathologie de la schizophrénie (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Francis Eustache |
Rapporteurs / Rapporteuses : Francis Eustache, Iris-Katharina Penner, Jean-Marie Danion |
Résumé
Basée sur une approche en neuropsychologie et neuroimagerie, cette étude visait à (i)caractériser le déficit du voyage mental dans le temps (VMT : mémoire autobiographique et projection future) chez des patients atteints de sclérose en plaques de forme rémittente et (ii) à améliorer leur performance. Nous avons montré que le déficit du VMT s’accompagne de changements d’activations cérébrales spontanés dans des régions clés du réseau cérébral du VMT, en comparaison de sujets sains. Par ailleurs, l’utilisation d’un programme de facilitation cognitive a permis une amélioration significative des fonctions étudiées, non attribuable à un effet « placebo » ou d’apprentissage. Le bénéfice clinique s’est traduit par une augmentation de l’activité cérébrale dans des régions cérébrales clés du réseau, mais distinctes selon la direction temporelle.Les huit expériences ont ainsi démontré que le déficit du VMT entraîne une plasticité cérébrale spontanée et que intervention cognitive est efficace et sous-tendue par des processus cérébraux détectables