Thèse soutenue

Le potentiel de Smart Power de l'UE : comment penser la puissance européenne ?

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Auteur / Autrice : Emine Akcadag
Direction : Jean-Christophe Romer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 16/10/2014
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Dynamiques européennes (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Birte Wassenberg
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Jacques Roche, Louis Gautier

Résumé

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Depuis les années 1970, bien avant l’entrée en vigueur du traité de Maastricht, le statut de l’UE dans les relations internationales et donc sa puissance est une source des débats conceptuels. Bien que la construction européenne soit souvent vue comme un processus de renoncement à la puissance, l’idée d’une Europe puissance qui se substitute à l’impuissance des Etats membres après la Seconde Guerre mondiale est toujours présente parmi les représentants de divers approches des relations internationales: puissance civile, puissance normative, puissance militaire, puissance douce, etc. Il faut remarquer que la recherche pour les nouveaux concepts supposés décrire toujours mieux la nature énigmatique de la puissance européenne continue. L’objectif de ce travail est de contribuer à ce débat en utilisant le concept de smart power, combinaison raisonné de hard et de soft power, pour décrire le rapport de l’UE à la puissance. Le concept de smart power parait pertinent pour expliquer le modèle de la puissance de l’Union, même si, en pratique, l’UE a des difficultés à exercer le smart power en raison du manque de volonté parmi ces pays membres.