Auteur / Autrice : | Hervé Polesi |
Direction : | Roland Pfefferkorn |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 25/09/2014 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Dynamiques européennes (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Régine Bercot |
Examinateurs / Examinatrices : Nicoletta Diasio | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Paul Bouffartigue, Lionel Jacquot |
Résumé
La santé des femmes au travail doit être envisagée comme une question collective, déterminée par les rapports sociaux de sexe. La vision médicale traditionnelle du corps des femmes y voit un corps toujours défaillant, ce qui constitue un obstacle à la reconnaissance des atteintes à la santé des femmes liées au travail. Le champ empirique de l’aide aux personnes âgées nous offre l’opportunité d’observer les pénibilités du travail d’aide à domicile. Nous pouvons également prendre connaissance des pathologies qui en découlent. Tous ces éléments confirment la pénibilité du métier d’auxiliaire de vie, visible même dans les données de reconnaissance de l’assurance maladie. Lire ces résultats à l’aune des rapports sociaux de sexe nous permet de comprendre comment l’ignorance de cette pénibilité amène un bénéfice collectif. Ils indiquent également tout l’enjeu qu’il y a à proposer une vision de la santé dégagée de la lecture strictement biomédicale, construite au masculin neutre.