Le statut de l'œuvre chez Antonin Artaud et David Nebreda
Auteur / Autrice : | Jean-Yves, Olivier Samacher |
Direction : | Jacob Rogozinski |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 03/07/2014 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches en philosophie allemande et contemporaine (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marc Lachaud |
Examinateurs / Examinatrices : Germain Roesz | |
Rapporteur / Rapporteuse : Xavier-Serge Lesourd, Jean-Christophe Goddard |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
A quelle(s) logique(s) répondent les dispositifs de création réalisés par Antonin Artaud et David Nebreda ? Quel statut attribuer à leurs « œuvres », si tant est que l’on puisse accoler cette appellation à leurs travaux ? Pour répondre à ces questions, nous mènerons une réflexion d’ordre esthétique et nous nous interrogerons parallèlement sur la spécificité du processus de création dans la psychose. Nous étudierons les productions d’Artaud et de Nebreda sous l’angle de la mise en scène et de la performativité. Nous mettrons également en lumière l’abolition de la représentation, l’effondrement de la scène et les limites du jeu / je. Nous montrerons ainsi la prédominance des registres Réel et Imaginaire conçus par Jacques Lacan. Chez ces « artistes » transgressant les frontières des genres et de l’art, les manifestations incontrôlées du corps et les conflits intrapsychiques donnent lieu à des recréations simultanées du monde et du langage, qui, en même temps qu’elles s’apparentent au déroulement d’une cérémonie de mise à mort, tracent des signes inédits, forment d’étranges parcours et s’orientent vers l’horizon d’une nouvelle naissance.