Le son dans le son : les percussions dans la musique spectrale
Auteur / Autrice : | Florent Jedrzejewski |
Direction : | Pierre Michel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musicologie |
Date : | Soutenance le 12/09/2014 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Approches contemporaines de la création et de la réflexion artistiques (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Albert Castanet |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Paul Bernard, Giovanni Verrando | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Albert Castanet, Jean-Marc Chouvel |
Mots clés
Résumé
Bien que le courant musical « spectral » soit à la source de nombreuses recherches, il apparaît que les percussions y tiennent une place particulière qui n’a été que trop peu étudiée. L’évolution de disciplines comme l’organologie, l’anthropologie ou l’ethnomusicologie a contribué à l’inclusion dans le vocabulaire des compositeurs de nombreux nouveaux instruments à percussion. Si on remarque que les spectres fournis par les percussions servent bien souvent à composer le timbre, c’est l’intérêt pour la perception qui pousse les compositeurs à considérer la sonorité globale des pièces par phénomènes de mémoire ou de seuils. Ceci amène une nouvelle manière de forger des sons sur certaines caractéristiques inhabituellement mises en avant comme la densité, la plage fréquentielle, la rugosité, ou la granulation. Le langage des percussions apparait comme vecteur immédiat de l’expression des compositeurs et des interprètes, et le courant spectral semble bénéficier de cette exploration sonore.