L'interprétation sémiographique des phonogrammes : les voyelles du français : ai, ain, au, eau, ei, ein
Auteur / Autrice : | Fanny Heniqui |
Direction : | Jean-Christophe Pellat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 26/09/2014 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Linguistique, langues, parole (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Rudolph Sock |
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Brissaud, Agnès Millet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Toute orthographe est mixte, elle fait coexister deux principes : le principe phonographique, qui consiste en la transcription des phonèmes, et le principe sémiographique, en vertu duquel une unité graphique renvoie à du sens. Les analyses actuelles des spécialistes de l’écriture tendent à réévaluer la dimension sémiographique de l’orthographe. L’objectif est de faire apparaitre l’importance de ce versant de l’orthographe. Il s’agit d’établir la sémiographie des graphèmes vocaliques eau, au, ein, ain, ai et ei du français, en dégageant leurs valeurs logogrammique, morphogrammique grammaticale et morphogrammique lexicale, cette dernière valeur comportant deux aspects, d’une part, la valeur sémantique des graphèmes, d’autre part, la régularité des séries lexicales dans lesquelles apparaissent les mots comportant le graphème étudié. Pour cela, nous constituons des inventaires aussi vastes que possible de leurs occurrences lexicales et grammaticales.