Thèse soutenue

Mill et ses critiques : analyse d'une prétendue prétention à l'universalité de l'économie politique de John Stuart Mill

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Philippe Gillig
Direction : Ragip Ege
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 24/06/2014
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Augustin Cournot (Strasbourg ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Bureau d'économie théorique et appliquée (Strasbourg ; 1972-....)
Jury : Président / Présidente : Roland Pfefferkorn
Examinateurs / Examinatrices : Amos Witztum
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Béraud, Philippe Steiner

Résumé

FR  |  
EN

J. S. Mill a été l’une des cibles privilégiées de toute une littérature critique dénonçant la prétention de l’économie à l’universalité, c’est-à-dire à établir des lois naturelles. Parmi ces critiques, on peut déceler deux angles d’attaque différents : celui d’auteurs qui, comme Durkheim, Veblen ou Schmoller, fustigent la prétention de l’économie à réduire l’homme à un homo œconomicus, et par suite à faire l’apologie du « laissez-faire » ; celui de Marx qui dénonce le caractère naturalisant de la propriété privée capitaliste dans le discours économique. Pourtant, en examinant de près les textes épistémologiques de Mill, nous montrons que ce dernier se trouve justement être l’avocat – et par anticipation – de ses critiques. Toutefois, rien ne garantit que Mill dise tout le vrai sur sa propre pratique d’économiste. Or, nous dévoilons que certains de ses écrits économiques présentent bien une forme d’universalité, n’étant pas uniquement valables dans les économies de marchés capitalistes.