Thèse soutenue

Topologie de l’autisme
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Auteur / Autrice : Gilles Mouillac
Direction : Jean-Claude MalevalMichel Grollier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 22/11/2014
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016)
Jury : Président / Présidente : Boas Erez
Examinateurs / Examinatrices : Éric Laurent
Rapporteurs / Rapporteuses : Boas Erez, Marie-Jean Sauret

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse soutient que l’abord topologique lacanien permet de rendre compte de la structure chez les sujets autistes. La structure est topologique. L’effort auto-thérapeutique des sujets autistes relève d’une tentative de construction, de stabilisation, d’élaboration d’un espace subjectif ayant pour enjeu central la production d’un manque canalisateur de lajouissance.Les mathématiques et la logique - outils privilégiés par Jacques Lacan dans l’abord du réel propre à la psychanalyse - maintiennent une exigence de rationalité et de formalisation au coeur de cette discipline. La topologie (science des lieux) dans son usage analytique rend compte de la dimension spatiale de l’inconscient.Nous verrons que la construction du bord autistique s’y déploie comme réponse topologique du sujet - à l’effet traumatique de l’Un de jouissance sur le corps. L’autisme construit un espace visant l’extraction d’une trace nocive, celle d’une substance jouissante laissée par la matière même du signifiant. Au-delà d’une conception déficitaire, l’autisme peut alors s’entendre comme une réponse du sujet au traumatisme causé par la rencontre avec le langage.Si l’autisme a structure topologique, l’acte de l’analyste doit alors se centrer sur ses particularités topologiques pour que se produisent des effets sur le sujet. L’enjeu crucial est d’aider les autistes à trouver une position d’énonciation. Pour cela, une voie majeure est de border - en acte - l’espace qui enserre la place du dire.