La crise de 1982 au miroir de la Guerre Civile et les interventions étrangères au Liban (1975-1990)
Auteur / Autrice : | Antoine El Khoury |
Direction : | Vincent Joly |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 19/12/2014 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Jury : | Président / Présidente : Luc Capdevila |
Examinateurs / Examinatrices : Luc Capdevila, Walid Arbid, Robert Etien | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Walid Arbid, Robert Etien |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse porte sur les événements libanais ayant entrainé à la crise libanaise de 1982 et les conséquences qui en découlèrent jusqu’à la signature de l’accord de Taef. Ce travail de recherche fait, en premier lieu, l’objet d’une étude des causes directes et indirectes qui s’accompagne d’un tableau des différents acteurs, internes et externes, impliqués dans cet évènement, ainsi que du rôle que chacun d’eux a joué durant cette crise. Tout ceci mène à une réflexion approfondie de l’année de 1982 durant laquelle l’armée israélienne a envahi le territoire libanais et assiégé la capitale du pays de cèdre. Cette réflexion se développe autour du rôle et des réactions des grandes puissances au Liban pendant l’opération de 1982, et plus largement au cours de la guerre civile, sans en omettre pour autant les conséquences que cet acte militaire a eu sur les israéliens et les palestiniens, notamment ceux du Liban. À l’issue de cette opération, le Liban entre dans une nouvelle phase de sa crise. Milices musulmanes et chrétiennes s’entretuent entre elles, le pays fut abandonné à son sort malgré quelques tentatives de réconciliation à Genève et à Lausanne. Cette analyse s’achève par un bilan détaillé de la période aboutissant à la fin de la guerre, avec la présence du général Aron au pouvoir et de ses aventures militaires, qui s’achèvent par la signature de l’accord de Taef. Ce dernier est une fabrication étrangère mise en place à l’aide d’outils libanais qui marque l’arrêt des combats et, officiellement, la fin de la guerre civile libanaise. Le Liban doit, à partir de ce moment-là, se reconstruire