La religion de Rimbaud
Auteur / Autrice : | Rafika Hammoudi |
Direction : | Steve Murphy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures française et francophone |
Date : | Soutenance le 16/12/2014 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Bretagne) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Laboratoire : Centre d'Etudes des littératures Anciennes et Modernes. UHB | |
Jury : | Président / Présidente : Denis Hüe |
Rapporteur / Rapporteuse : Henri Scepi, Stéphane Hirschi |
Mots clés
Résumé
Si la religion de Rimbaud implique obligatoirement l’analyse de son anticléricalisme assumé et de sa relation tumultueuse avec le christianisme de son enfance, notamment dans les Premières poésies et Une saison en enfer ; elle implique également, comme nous souhaitons le proposer, en parallèle, dans notre étude, une ouverture de la notion, dans son acception philosophique, permettant de l’élargir à l’ensemble du corpus rimbaldien : Derniers vers et Illuminations. Il s’agit de s’intéresser au sens de l’existence, tel que conçu par Rimbaud à travers son oeuvre poétique, et plus particulièrement aux notions de Temps, de Mémoire et d’Espace : du poète dans son cosmos. Ainsi se dessine une mise en évidence de la manière dont Rimbaud suggère sa vision du monde, simultanément négative et positive : dans son opposition au Christianisme et à son pendant social Bourgeois, ou dans son affirmation d’une réalité différente dans l’Idylle voire l’urbanisme. À cela s’ajoute la question d’une religion dont le mécanisme cyclique pourrait permettre à l’oeuvre d’exister en tant qu’ensemble lié malgré son apparence disjointe.