Auteur / Autrice : | Denis Rebière |
Direction : | François Sauvagnat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychopathologie |
Date : | Soutenance le 15/03/2014 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Laboratoire : Psychopathologie et Champs Cliniques - Cliniques Psychanalytiques. UHB | |
Jury : | Président / Présidente : Claude Lorin |
Examinateurs / Examinatrices : Didier Cremniter | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Aimé J. Charles-Nicolas, Pascal Le Maléfan |
Mots clés
Résumé
Le traumatisme est historiquement une notion centrale dans le champ de la médecine chirurgicale. Avec les revendications des associations de victimes, il est devenu un syndrome psychiatrique. La psychanalyse va s’efforcer tout au long du siècle dernier d’en décrire son fonctionnement. Elle met à l’ordre du jour la responsabilité de chaque sujet traumatisé dans ce qui lui arrive. L’événement vient réactiver un processus psychopathologique dont l’existence serait antérieure à l’accident traumatique. Mais le problème général du traumatisme psychique et de son interprétation reste encore une réalité de nos jours.Cette recherche clinique, effectuée auprès d’enfants et adolescents malades (services pédiatriques) ou blessés (services de chirurgie pédiatrique), généralise la psychopathologie du traumatisme dans le domaine des affections somatiques pédiatriques. Elle établit une différence entre une clinique de l’effroi et une clinique de l’angoisse. L’effroi associé à un mécanisme de sidération se rencontre plutôt dans le domaine des blessures corporelles, l’angoisse articulée au refoulement est plutôt mise en jeu après l’annonce d’une maladie grave, type cancer.