L'oeuvre d'art à l'époque de sa discrétion technique
Auteur / Autrice : | Éric Watier |
Direction : | Leszek Brogowski |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts plastiques |
Date : | Soutenance le 10/01/2014 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Bretagne) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre-Damien Huyghe |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Briand, Emmanuel Latreille | |
Rapporteur / Rapporteuse : Pierre-Damien Huyghe, Anne Moeglin-Delcroix |
Mots clés
Résumé
Le travail artistique ne se construit pas sur une question préalable mais sur l’émergence toujours renouvelée de questions imprévisibles.L’oeuvre d’art à l’époque de sa discrétion technique tire bien évidemment son titre du texte de Walter Benjamin L’oeuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique. Dans son texte, Benjamin essaie d’envisager les conséquences esthétiques et politiques de la reproductibilité technique. Nous essayons (modestement) de reposer la même question à l’heure du numérique.Cette question n’était pas donnée d’emblée. Elle est apparue dans le tressage complexe de la pratique. Dans ce tressage de problématiques apportées par la pratique elle-même, deux temps sont aujourd’hui visibles :- le temps de la reproductibilité technique, du livre d’artiste et du don ;- le temps de la discrétion, du numérique et de la disponibilité.Ces questions sont apparues de proche en proche et jamais selon un plan préétabli. Le travail d’analyse, n’est donc pas la recherche d’une stratégie ou d’un plan préexistant mais le relevé a posteriori d’un territoire découvert par une marche dans un pays inconnu.Ce tressage continu de la pratique et de la théorie est présent dans l’écriture même de la thèse. S’y mêlent à égalité des oeuvres plastiques, des textes littéraires, des articles, des manifestes et des écrits théoriques.