Études expérimentales de dispositifs intégrés à base de micro-résonateurs à mode de galerie en verres actifs
Auteur / Autrice : | Alphonse Rasoloniaina |
Direction : | Patrice Féron, Yannick Dumeige |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 14/02/2014 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière (Rennes ; 1996-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Fonctions Optiques pour les Technologies de l’informatiON (Lannion ; 2000-....) |
PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) | |
Jury : | Président / Présidente : Marc Brunel |
Examinateurs / Examinatrices : Maurizio Ferrari | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Daniel Bloch, Olivier Llopis |
Mots clés
Résumé
Les microrésonateurs à mode de galerie passifs à base de cristal ou de verre fabriqués par la méthode de fusion possèdent un facteur de qualité limité à quelques 10E8. Ceci est généralement dû à la contamination de la surface du résonateur lors de sa fusion. Dans ces travaux, nous proposons de contourner cette limitation en utilisant des microrésonateurs actifs pour compenser les pertes. Afin de caractériser les microrésonateurs actifs de très haut facteur de qualité ainsi obtenu, nous nous appuyons sur la méthode CRDM (Cavity Ring Down Measurement). Cette méthode interférométrique est d'une part bien adaptée à la caractérisation de résonateurs de très haut facteur de qualité et d'autre part elle permet de remonter de manière univoque aux facteurs de qualité intrinsèque Qo et extrinsèque Qe du résonateur. Dans un régime de compensation de pertes, nous avons pu atteindre tous les régimes de couplage et obtenus des facteurs de qualité intrinsèques excédant les 10E10. En régime d'amplification sélective, nous avons démontré expérimentalement que l'on pouvait obtenir des gains élevés allant jusqu'à 33 dB et des retards de groupe excédant 2,3 µs dans ces microrésonateurs actifs. Ces microrésonateurs de très haut facteur de qualité et de très haute finesse peuvent présenter un couplage modal se manifestant par un doublet de résonances. Une confrontation théorie/expérience avec la méthode CRDM permet de mesurer un écart très faible entre les doublets. Par ailleurs, ces microrésonateurs présentant un fort confinement spatial et une forte surtension, sont propices à l'observation d'effets non-linéaires. Une modélisation intégrant l'effet thermique et l'effet Kerr a été réalisée. Une confrontation théorie/expérience nous a permis d'estimer la puissance réellement injectée dans le mode ainsi qu'à estimer le volume du mode.