Thèse soutenue

Comparaison des propriétés antiapoptotiques de quatre protéines du virus de la vaccine en isolement et au cours de l’infection virale.

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Auteur / Autrice : David Veyer
Direction : Ronald Colimon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie et sciences de la santé
Date : Soutenance le 05/12/2014
Etablissement(s) : Rennes 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Vie-Agro-Santé (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016)
Equipe de recherche : Microbiologie, risques infectieux -- Rennes
Laboratoire : Microbiologie : Risques Infectieux

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’apoptose, mort cellulaire observée suite à l’activation des caspases effectrices, est un moyen de défense contre les pathogènes, en particulier les virus. Le virus de la vaccine (VACV) est un virus contenant un grand génome à ADN codant pour environ 200 protéines, dont plusieurs inhibent l’apoptose. Cette apparente redondance fonctionnelle complique l’étude des protéines antiapoptotiques du virus dans un contexte d’infection virale. Dans ce travail, nous comparerons les propriétés antiapoptotiques des protéines B13, F1, GAAP et N1 de VACV. Cette comparaison sera établie dans un premier temps en dehors de toute infection virale. En utilisant des vecteurs lentiviraux, nous avons obtenu des lignées cellulaires stables (U2-OS) exprimant ces protéines en isolation. Nous avons alors pu tester les capacités antiapoptotiques de ces protéines en réponse à des stimuli provoquant l’apoptose extrinsèque et intrinsèque. Les résultats ont montré que B13 était la plus puissante molécule inhibitrice de l’apoptose intrinsèque et qu’elle était la seule à inhiber l’apoptose extrinsèque. Ensuite nous avons tiré avantage d’un virus de la vaccine déficient (vv811) qui ne possède aucune de ces protéines antiapoptotiques, capable à lui seul d’induire l’apoptose, en l’absence de toute autre stimulus. En infectant nos lignées cellulaires exprimant les molécules in trans avec vv811, nous avons pu montrer que B13 inhibait cette apoptose induite par le virus beaucoup plus efficacement que F1. GAAP et N1 dans ce contexte n’ont pas démontré de propriétés antiapoptotiques. Enfin, nous avons construit par mutagénèse des virus vv811 recombinants exprimant les molécules étudiées in cis. Suite à l’infection par ces virus de cellules U2-OS et Hela, B13, de nouveau, et F1 ont montré des capacités d’inhibition importantes de l’apoptose. L’action de GAAP s’est révélée dépendante du type cellulaire et N1 n’a pas pu inhiber l’apoptose induite par ce virus déficient dans aucune des cellules testées. En utilisant ces différentes approches, nous avons pu nous affranchir des problèmes de redondance et comparer 4 molécules antiapoptotiques du virus de la vaccine, y compris dans un contexte d’infection virale. Les résultats ont confirmé que toutes les protéines étudiées possédaient des propriétés antiapoptiques et ont clairement montré que B13 était la plus puissante