Thèse soutenue

Approche génétique et chimique de deux espèces endémiques de Polynésie française : terminalia glabrata et Rauvolfia nukuhivensis
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Auteur / Autrice : Nicolas Joseph Martin
Direction : Phila RaharivelomananaGaël Lecellier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie organique, minérale et industrielle
Date : Soutenance le 05/06/2014
Etablissement(s) : Polynésie française
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale du Pacifique (Faaa)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : UMR-EIO 241
Jury : Président / Présidente : Olivier Paul Thomas
Examinateurs / Examinatrices : Phila Raharivelomanana, Gaël Lecellier, Olivier Paul Thomas, Mohammed Nour, Jose Antonio Fernandez, Neil Davies, Maël Nicolas
Rapporteurs / Rapporteuses : Mohammed Nour, Jose Antonio Fernandez

Résumé

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Terminalia glabrata et Rauvolfia nukuhivensis sont deux espèces végétales polynésiennes endémiques et menacées d’extinction. T. glabrata cohabite avec T. catappa, commune du Pacifique, ce qui contribuerait à sa vulnérabilité par interfertilité. R. nukuhivensis souffre de problèmes de régénération en raison de stress climatiques, de prédation et d’exploitation anthropique. Des approches de génétique et de chimie ont été developpées afin d’étudier ces deux espèces. Pour T. glabrata, les résultats de « barcoding » ont permis d’établir une très forte proximité génétique avec T. catappa. L’analyse métabolomique a révélé une forte variabilité intraspécifique. Les études génétiques de R. nukuhivensis ont permis de relier des espèces distinctes et d’origines géographiques différentes. Elles ont aussi démontré la présence d’un seul groupe de Rauvolfia dont les individus proviennent des îles de Nuku Hiva et de Ua Huka. Ces travaux ont permis d’établir des relations entre les diversités génétiques et chimiques. L’étude des métabolites secondaires de l’écorce de R. nukuhivensis et de la préparation médicinale a permis d’identifier 13 composés, appartenant à 4 familles chimiques (ajmalanes, sarpaganes, macrolines et  carbolines). 8 de ces composés sont nouvellement identifiés dans la nature et une hypothèse de biosynthèse inédite permettant d’expliquer leur co occurrence chez R. nukuhivensis a été établie. Enfin, ces produits ont été soumis à des tests d’activité pharmacologique. La préparation médicinale a stimulé la prolifération cellulaire et la cicatrisation (tissus FHN). Ces tests ont aussi montré la forte inhibition des canaux ioniques Kv11.1 par les nukuhivensiums.