Optimization of biological sulphate reduction to treat inorganic wastewaters : process control and use of methane as electron donor
Auteur / Autrice : | Joana Cassidy |
Direction : | Stéphanie Rossano |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et Techniques de l'Environnement |
Date : | Soutenance le 17/12/2014 |
Etablissement(s) : | Paris Est en cotutelle avec Università degli studi (Cassino, Italie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences, Ingénierie et Environnement (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Géomatériaux et Environnement (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne) - Laboratoire Géomatériaux et Environnement |
Jury : | Président / Présidente : Robin Gerlach |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphanie Rossano, Eric Van Hullebusch, Piet N. L. Lens, Giovanni Esposito | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincenzo Belgiorno |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail a étudié deux approches différentes pour optimiser la réduction biologique des sulfates: la première approche consisté à élaborer une stratégie de contrôle de processus pour optimiser l'ajout d'un donneur d'électrons et la deuxième à vérifier la pertinence de l'utilisation d'une source de carbone bon marché, à savoir, le méthane. Une stratégie de contrôle de l'apport du donneur d'électron en se basant sur le suivi de la charge organique a été mis en place. Des conditions d'abondance et de famine ont été appliquées à un bioréacteur à bactéries sulfato-réductrices (BSR) pour stimuler les dynamiques du processus. Ces conditions d'abondance/famine ont donné lieu à l'accumulation de carbone et également de soufre élémentaire (composants de stockage de biomasse réductrice de sulfate). Cette étude a montré que les retards dans le temps de réponse et un gain de commande élevé peuvent être considérés comme les facteurs les plus critiques affectant l'application d'une stratégie de contrôle de sulfure dans des bioréacteurs à BSR. L'allongement du temps de réponse est expliqué par l'induction de différentes voies métaboliques au sein des communautés microbienne des boues anaérobies, notamment par l'accumulation de sous produits de stockage. Le polyhydroxybutyrate (PHB) et les sulfates ont été retrouvés accumulés par la biomasse présente dans le bioréacteur à lit fluidisé inverse utilisé pour cette étude et donc ils ont été considérés comme les produits majoritaires de stockage par les BSR. Sur cette base, un modèle mathématique a été développé, qui montre un bon compromis entre les données expérimentales et simulées, et confirme donc le rôle clé des processus d'accumulation. Afin de comprendre les voies métaboliques impliquées dans l'oxydation anaérobie du méthane couplé à la réduction des sulfates (AOM-SR), différents donneurs et accepteurs d'électrons ont été ajoutés au cours de test d'incubations in vitro visant à enrichir la communauté microbienne impliqué dans l'AOM-SR à haute pression avec plusieurs co-substrats. L'AOM-SR est stimulée par l'addition de l'acétate ce qui n'a pas été rapporté pour d'autres communautés impliqué dans l'AOM-SR. En outre, l'acétate a été généré dans le test de contrôle résultant probablement de la réduction de CO2. Ces résultats renforcent l'hypothèse que l'acétate peut servir d'intermédiaire dans le processus de l'AOM-SR, au moins pour certains groupes de archées anaérobie méthanotrophe (ANME) et les bactéries sulfato-réductrices