Auteur / Autrice : | Mahran Haidar |
Direction : | Youssef Diab |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Transport |
Date : | Soutenance le 18/09/2014 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Eau, Environnement et Systèmes Urbains |
Jury : | Président / Présidente : Thierry Saint-Gérand |
Examinateurs / Examinatrices : Youssef Diab, Dominique Fleury, François Prochasson | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Yarob Badr, Benjamin Steck |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La planification des déplacements urbains au travers de la prédominance des réseaux et des déplacements de l'automobile interroge l'influence de la hiérarchisation du réseau sur le risque routier. Cette question a été peu traitée dans la littérature. Elle s'intègre dans une problématique plus vaste, qui vise à intégrer la sécurité routière dans l'action locale. Le risque routier dépend des caractéristiques d'individus qui se déplacent avec différents modes sur des réseaux plus ou moins dangereux gérés par les pouvoirs publics. L'analyse du risque d'avoir un accident pour les populations habitant des niveaux hiérarchiques différents est au cœur de ce travail de thèse. Elle peut être abordée au travers des dimensions spatiales et socio-économiques que la hiérarchisation du réseau engendre. La différenciation spatiale et socio-économique des habitants des niveaux hiérarchiques différents peut induire une inégalité du niveau du risque routier encouru par ces habitants. La recherche menée dans le cadre de cette thèse porte sur la mise en œuvre d'une approche méthodologique, dont l'analyse épidémiologique, statistique et spatiale constituent les principales composantes. Les investigations sur l'influence de la hiérarchisation du réseau sur le risque routier ont permis de trouver le lien qui peut exister entre les dimensions spatiales et socio-économiques et le risque routier. Elles permettent aussi de cibler les populations ayant un fort risque afin de mobiliser la responsabilité morale des élus pour protéger leurs concitoyens. Cette mobilisation vise à sensibiliser les acteurs locaux au risque d'implication dans un accident de la circulation des habitants plus qu'à se focaliser sur l'accidentologie des voies qu'ils gèrent. D'autre part, elles permettent d'éclairer les décisions publiques sur la question de la hiérarchisation du réseau en associant le risque routier afin d'intégrer l'objectif de la sécurité routière plus en amont dans les processus de la décision des projets de l'aménagement urbain