Thèse soutenue

L'effet de la consommation de passage sur le développement et l'intégration métropolitaine des territoires en Ile-de-France

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Auteur / Autrice : Jean-François Ruault
Direction : Marie-Hélène Massot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aménagement de l'espace, Urbanisme
Date : Soutenance le 11/12/2014
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Ville, mobilité, transport (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne) - Laboratoire Ville- Mobilité- Transport / LVMT UMR T9403
Jury : Président / Présidente : Laurent Davezies
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Hélène Massot, Daniel Béhar, Guy Baudelle
Rapporteurs / Rapporteuses : Francis Aubert, Richard Shearmur

Résumé

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L'importance du tourisme dans l'économie locale renseigne généralement le rôle de l'importation de demande finale dans le développement territorial ; ce rôle est objectivé dans le cadre d'enquêtes et d'outils statistiques permettant d'appréhender et chiffrer les transferts de richesses induits par la consommation des touristes. Pour autant, parmi les consommateurs qui visitent un territoire et y consomment, tous ne sont pas des touristes au sens de l'Insee : ils ne dorment pas sur place, ils rentrent chez eux le soir. Cette consommation non portée par des touristes, que nous nommons « consommation de passage », n'a aujourd'hui que peu de réalité, n'étant ni définie officiellement ni repérée à quelque échelle territoriale que ce soit ; elle est ainsi largement méconnue, dans son ampleur et ses effets sur les transferts de richesses interterritoriaux. Avec la région capitale pour cadre empirique, la thèse privilégie ici un terrain soumis à de multiples mobilités pour soulever deux hypothèses. La consommation de passage des Franciliens en Ile de France serait tout d'abord un vecteur de développement territorial non négligeable au niveau infrarégional. Ensuite, en connectant les territoires, la consommation de passage contribuerait à l'intégration métropolitaine. Afin de tester la validité des deux hypothèses, ce travail adopte une approche circulaire de l'économie, et développe une méthode de suivi des richesses, depuis la dépense initiale jusqu'à la rémunération salariale en bout de course. L'exercice nous conduit in fine à chiffrer les retombées économiques de la consommation de passage et à mesurer l'intensité des liens interterritoriaux qu'elle produit