Thèse soutenue

Fonctionnalisation de nanoparticules magnétiques par le pseudopeptide multivalent N6L pour le ciblage et le traitement des cancers. Etude du mécanisme d’action du N6L.

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Maha Sader
Direction : José CourtyDamien Destouches
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pharmacologie et Biothérapies
Date : Soutenance le 18/12/2014
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Créteil ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Croissance cellulaire, Réparation et Régénération Tissulaire (Créteil)
Jury : Président / Présidente : Florence Gazeau
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Charnaux, Laurence Motte

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Les thérapies ciblées constituent une révolution médicale dans le traitement du cancer. Dans ce contexte, le pseudopeptide multivalent N6L, qui cible spécifiquement les cellules tumorales et induit leur mort, apparaît comme une molécule prometteuse. Le N6L cible en effet deux nucléoprotéines surexprimées à la surface des cellules cancéreuses qui sont la nucléoline et la nucléophosmine. L'étude du mécanisme d'action anti-métastatique du N6L, dans lequel l'implication du TIMP-3 a été soulignée, a permis d'identifier une nouvelle cible : les glycosaminoglycanes sulfatés (GAG).Dans le but de développer une approche multimodale pour le diagnostic et le traitement du cancer du sein, le N6L a été greffé à la surface de nanoparticules magnétiques (NPM-N6L). La propriété de ciblage tumorale des NPM-N6L a été démontrée in vitro et in vivo. Leur cible tumorale majeure fut les GAG.Par ailleurs, l'activité anti-tumorale du N6L dans le traitement du cancer de la prostate à différents stades de la maladie a été démontrée in vitro et in vivo. La cible tumorale mise en jeu fut la nucléophosmine. En outre, ce potentiel anti-tumoral implique une diminution de l'activité du récepteur aux androgènes et probablement une voie de signalisation impliquant une interaction entre la nucléophosmine phosphorylée et le récepteur aux androgènes.