Auteur / Autrice : | Léon Meyer |
Direction : | Olivier Verneau, Louis Du Preez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Énergie environnement (Perpignan) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Formation et de recherche sur les environnements méditerranéens (Perpignan) |
Jury : | Président / Présidente : Serge Heussner |
Rapporteurs / Rapporteuses : Yves Desdevises, Tine Huyse, Nico Smit |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les tortues forment l'un des groupes de vertébrés les plus menacés au monde avec à peu près la moitié des 300 espèces existantes en danger d'extinction, en particulier suite aux invasions biologiques. Cette thèse a été réalisée pour évaluer la part des transferts de parasites de la trachémyde à tempes rouges, Trachemys scripta elegans espèce de tortue d’eau douce américaine invasive, vers les tortues d’eau douce dans leurs environnements naturels et leur impact sur la biodiversité. A partir d’analyses du type « DNA barcoding » basées sur le séquençage de la Cytochrome c Oxydase I (COI) d’échantillons parasites collectés sur l’émyde lépreuse (Mauremys leprosa), espèce indigène du sud de l’Europe, l’arbre de « Mimimum Evolution » ainsi que la comparaison des distances p calculées entre les haplotypes les plus proches dans l’arbre ont révélé une richesse spécifique chez cette espèce beaucoup plus grande que celle attendue, suggérant ainsi de nombreux transferts d’hôtes en milieu naturel. Les résultats indiquent également que T. S. Elegans servirait de vecteur pour une variété de polystomes d’origine américaine, qui seraient alors transmis à l’espèce hôte indigène. Cette thèse comprend également trois autres études, la première est consacrée à l’évaluation des risques, développée à partir de l’approche « Relative Risk Model » pour estimer la viabilité de M. Leprosa dans une petite rivière du sud de la France, la seconde à la diversité des hémogrégarines (Apicomplexa, Haemogregarinidae) des tortues d’eau douce d'Afrique du Sud et la troisième à la relation entre production d'œufs de parasites et les conditions environnementales.