La finance islamique entre pérennité et fragilité
Auteur / Autrice : | Mohammed Zougari Laghrari |
Direction : | Mohamed Benlahcen Tlemçani |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 05/12/2014 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale INTER-MED (Perpignan ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'étude et de recherche sur les transformations de l'action publique (Perpignan) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Sofiane Tahi, Alain Degage |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sofiane Tahi |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La finance islamique a enregistré une croissance à deux chiffres en termes de volume et d’expansion malgré un contexte marqué par la crise mondiale de 2008, d’où l’intérêt qu’elle suscite. Cette industrie a réalisé cette croissance sur un modèle de financement qui respecte des principes éthiques, ces derniers ont été à l’origine de sa résilience et de sa pérennité pendant la crise, ils ont constitué un socle étanche vis-à-vis des risques financiers conventionnels.Cependant, la finance islamique n’est pas une industrie sans risques. Tel est l’objet de la présente thèse à travers la présentation des risques inhérents à l’activité financière islamique notamment les risques communs que l’on retrouve également dans la finance conventionnelle et les risques spécifiques liés à la structure du bilan des institutions financières islamiques. Grâce à l'analyse des contrats de la finance islamique et des risques associés, cette thèse met en évidence les faiblesses de la finance islamique.Cette faiblesse est confirmée à travers les révélations apportées par cette thèse sur l’origine des résultats des banques islamiques en Malaisie. Un exemple concret prouve que les résultats positifs réalisés par les banques entre 2001 et 2011 seraient liés à la combinaison de deux facteurs à savoir la structure du bilan (majoritairement composé au niveau de l’actif de financement accordé à marges fixes et au niveau du passif de dettes à marges variables) et la tendance à la baisse des taux d’intérêt. Ainsi, dans un environnement de taux d'intérêt élevé, comme par exemple lors de la crise financière asiatique de 1997, ces banques devraient enregistrer une baisse de leurs résultats.