Auteur / Autrice : | Stéphane Bijakowski |
Direction : | Pascal Boyer, Benoît Stroh |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance le 12/12/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Galilée (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Analyse, géométrie et applications (LAGA) (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Breuil |
Examinateurs / Examinatrices : Gaëtan Chenevier, Vincent Pilloni | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Kevin Buzzard, Laurent Fargues |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Nous nous intéressons aux formes modulaires surconvergentes définies sur certaines variétés de Shimura, et prouvons des théorèmes de classicité en grand poids. Dans un premier temps, nous étudions les variétés ayant bonne réduction, associées à des groupes non ramifiés en p. Nous nous intéressons aux variétés de Shimura PEL de type (A) et (C), qui sont associées respectivement à des groupes unitaires et symplectiques. Pour démontrer un théorème de classicité, nous utilisons la méthode du prolongement analytique, qui a été développée par Buzzard et Kassaei dans le cas de la courbe modulaire. Nous généralisons ensuite ce résultat de classicité à des variétés en ne supposant plus que le groupe associé est non ramifié en p. Dans le cas des formes modulaires de Hilbert, nous construisons des modèles entiers des compactifications de la variété, et démontrons un principe de Koecher. Pour des variétés de Shimura plus générales, nous travaillons avec le modèle rationnel de la variété, et utilisons un plongement vers une variété de Siegel pour définir les structures entières.