Auteur / Autrice : | Amina Ben yahya |
Direction : | Jean-Michel Courtault, Khaled El Dika |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 04/11/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'écononomie de Paris Nord |
Jury : | Président / Présidente : Alain Sauviat |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Sauviat, Hayette Gatfaoui, Nathalie Rey | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Francisco Serranito, Hayette Gatfaoui |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le déclenchement de la dette des Subprime en 2007, suivie de la crise de la dette Européenne en 2011, a attiré l'attention vers le risque de crédit, ses causes et ses implications. Depuis, Les décideurs des politiques économiques cherchent à trouver un moyen pour réguler les mouvements sur le marché des obligations et des dettes. Ainsi, sous l'impulsion du Conseil de stabilité financière, les accords de Bâle III sont apparus. Ce sont des réformes visant à renforcer le système financier afin d'affirmer la solidité financière des banques en imposant des conditions d'emprunt dont un niveau minimum de capitaux propres. Les travaux étudiant les risque de crédit avec ses différentes façades ont connu un boom. Il y a notamment la modélisation du risque de crédit qui s'est énormément développée. Cette thèse s'inscrit dans une branche macroéconomique à l'échelle Européenne. Nous essayons d'identifier les déterminants du risque de crédit aux niveaux souverains et bancaires et d'étudier les connections entre les deux. Dans une première partie, nous utilisons une modélisation Autoregressive à retards échelonnés1(ARDL) an de définir les déterminants macroéconomiques d'un échantillon de pays européens. Nous suggérons que le risque de crédit de ces derniers dépend largement des fondamentaux macroéconomiques avec des élasticités différentes selon la santé économique du pays. Plus précisément, nous trouvons que l'endettement a des effets opposés suivant le niveau du risque de crédit du pays. Dans la deuxième partie, nous nous intéressons aux déterminants du risque de crédit d'un échantillon de groupes bancaires Européens. Depuis 2007, Ces derniers ont été affectés par les deux crises (Subprime et la crise de la dette Européenne). Les relations de long terme dénies selon les tests de cointégration via l'approche des Bounds Tests 2, montrent qu'une dévaluation de l'Euro baisse le risque de crédit des banques étudiées en rendant leurs dettes libellées en Euro moins coûteuses. Aussi, notre analyse indique que la valeur de marché de l'entité ainsi que l'indice boursier dans lequel la banque est inscrite sont inconsistant dans l'explication du risque de crédit de cette dernière. Dans la dernière partie nous étudions les relations de causalité entre les risques de crédit des entités souveraines et bancaires étudiées dans les chapitres précédents. Les tests de causalité au sens de Granger révèlent que les relations trouvées sont asymétriques et dynamiques. Ces liens varient considérablement en fonction de l'état de l'économie de la région. L'analyse montre aussi que juste avant les période de grandes turbulences financières, notamment les crises financières, le transfert du risque de crédit est très important augmentant ainsi les contagions et par la suite le risque systémique. Cependant, la propagation de la méfiance et de la prudence pendant les périodes d'incertitude et des crises, fait baisser significativement le transfert du risque de crédit. Ceci s'accentue dans une zone monétaire comme la zone Euro puisque les pays adoptent forcément les mêmes politiques monétaires voire fiscales malgré leur hétérogénéité.