Thèse soutenue

Usage des anti-infectieux et infections invasives à pneumocoque en France, étude d'associations temporelles

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Auteur / Autrice : Marie-Anne Vibet
Direction : Laurence Watier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Santé Publique - Epidémiologie
Date : Soutenance le 19/12/2014
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé publique (Paris ; 2000-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Université Versailles Saint-Quentin en Yvelines - Unité de Pharmaco-épidémiologie et Maladies Infectieuses (Université versailles Saint-Quentin)
Jury : Président / Présidente : Jean Bouyer
Examinateurs / Examinatrices : Laurence Watier, Jean Bouyer, Catherine Huber-Carol, Pascal Astagneau, Daniel Lévy-Bruhl
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Huber-Carol, Pascal Astagneau

Résumé

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Le pneumocoque est une cause majeure d'infections bactériennes communautaires dans le monde. D'après la littérature, la consommation d'antibiotiques pourrait influer sur le risque de colonisation ou d'infection par pneumocoque à sensibilité diminuée aux antibiotiques spécifiques. La France, grande consommatrice d'antibiotiques, a mis en place, à l'automne 2002, un plan national pour préserver l'efficacité des antibiotiques et améliorer leur usage. Cette campagne a conduit à une diminution significative de la consommation d'antibiotiques durant les périodes hivernales. En 2003, une vaccination anti-pneumococcique des enfants de moins de deux ans a été recommandée afin de réduire les infections communautaires à pneumocoque chez l'enfant. Au vu du contexte français, il paraît important d'étudier la dynamique des infections invasives communautaires à pneumocoque en prenant en compte les deux interventions de santé publique. L'étude de l'association entre deux ou plusieurs séries temporelles saisonnières doit être effectuée sur des séries stationnarisées afin d'éliminer tout risque de confusion. Les différentes méthodes de désaisonnalisation ont été comparées à travers une étude de simulations afin d'identifier la stratégie optimale. De plus, le modèle de régression linéaire adapté aux séries temporelles repose sur l'hypothèse de la linéarité du lien. Cependant, cette hypothèse est critiquable en particulier lorsqu'on s'intéresse au lien associé à une série de type épidémique. Une deuxième étude de simulations a été réalisée afin d'étudier l'impact de l'hypothèse de la linéarité du lien lors de son estimation.A partir des stratégies permettant d'étudier le lien entre plusieurs séries saisonnières identifiées à partir des études de simulations, la dynamique des infections invasives communautaires à pneumocoque a été étudiée en France entre janvier 2002 et décembre 2009.