Thèse soutenue

Étude d’un nouvel agent immuno-modulateur sushi-IL-15Rα/IL-15, le RLI : évaluation de son potentiel thérapeutique dans le traitement des cancers
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Melanie Desbois
Direction : Nathalie Chaput-Gras
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Oncologie - Immunologie
Date : Soutenance le 04/07/2014
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Cancérologie : Biologie, Médecine, Santé (2000-2015 ; Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de cancérologie Gustave Roussy (France)
Jury : Président / Présidente : Éric Solary
Examinateurs / Examinatrices : Nathalie Chaput-Gras, Éric Solary, Isabelle Cremer, Christophe Borg, Rosa Conforti
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Cremer, Christophe Borg

Résumé

FR  |  
EN

Chez les patients, la tumeur développe une immunosuppression qui compromet les capacités des effecteurs de l’immunité à réagir. Longtemps décriée, l’immunothérapie est considérée aujourd’hui comme une thérapie à part entière avec la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Parmi les premières immunothérapies développées dans les années 1990, l’IL-2 forte dose fut approuvée dans le traitement du mélanome et du cancer du rein métastatiques. Cependant, sa forte toxicité et la faible proportion de patients répondeurs ont limité son usage clinique. Une autre cytokine, l’IL-15, apparaît prometteuse dans le traitement des cancers pour son activité similaire à l’IL-2 sans ses facteurs limitants. Cependant, seule, son activité anti-tumorale n’est pas optimale du fait de sa courte demi-vie ou encore de l’affinité intermédiaire de liaison à son récepteur βγ. Différentes stratégies ont été mises au point pour améliorer l’efficacité de l’IL-15, notamment, sa stabilisation à travers l’association avec sa chaine de haute affinité IL-15Rα. Une molécule de fusion associant de manière covalente la partie sushi+ de l’IL-15Rα avec l’IL-15 humaine a été développée : le RLI. Au cours de cette thèse, nous avons étudié chez la souris, le potentiel thérapeutique de cette molécule dans le traitement des cancers solides. Nous avons ainsi mis en évidence une activité anti-tumorale du RLI et une association synergique avec un anticorps monoclonal anti-PD-1.