Imagerie in vivo de la réponse immune locale à la vaccination par voie intradermique à l’aide d’un ADN plasmidique associée à l’électroporation chez le macaque cynomolgus
Auteur / Autrice : | Biliana Todorova |
Direction : | Roger Le Grand, Catherine Chapon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance le 26/11/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Innovation Thérapeutique : du Fondamental à l'Appliqué (Châtenay-Malabry, Haut-de-Seine ; 2000-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Service d’immuno-virologie (Palaiseau, Essonne ; 2002-2014) |
Jury : | Président / Présidente : Marc Pallardy |
Examinateurs / Examinatrices : Roger Le Grand, Catherine Chapon, Marc Pallardy, Muriel Golzio, Bernard Verrier, Frédéric Ducongé, Anna-Lena Spetz, Mart Ustav | |
Rapporteur / Rapporteuse : Muriel Golzio, Bernard Verrier |
Résumé
L’électroporation (EP) in vivo est utilisée comme stratégie d’amélioration de la réponse immune induite par les vaccins ADN. Cependant son effet sur les acteurs du système immunitaire inné reste méconnu. Dans l’objectif de mettre en évidence le comportement cellulaire sur le site de la vaccination, nous avons développé des approches d’imagerie par fluorescence in vivo chez le macaque. Nos résultats montrent que l’EP locale, augmente non seulement la quantité et la distribution de l’antigène vaccinal, mais induit également la mobilisation et la migration des cellules de Langerhans. De plus, l’EP cause un recrutement de leucocytes dans la peau et le tissu sous-cutané et favorise la production de cytokines pro-inflammatoires dans la peau. Ces évènements précoces, qui résultent de l’utilisation de l’EP en tant que système de délivrance des vaccins ADN, mettent en évidence le potentiel de l’EP en tant qu’adjuvant vaccinal.