Thèse soutenue

Troubles du sommeil dans un modèle neuroendocrinien d’anxiété/dépression : stratégies de correction par des antidépresseurs monoaminergiques et innovants

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Auteur / Autrice : Yannick Le Dantec
Direction : Pierre Escourrou
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pharmacologie expérimentale et clinique
Date : Soutenance le 09/10/2014
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Innovation Thérapeutique : du Fondamental à l'Appliqué (Châtenay-Malabry, Haut-de-Seine ; 2000-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Neuropharmacologie des troubles anxio-dépressifs et neurogénèse (Châtenay-Malabry, Hauts-de-Seine)
Jury : Président / Présidente : Sylvie Granon
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Granon, Pierre-Hervé Luppi, Véronique Fabre, Élisabeth Mocaër-Cretet
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre-Hervé Luppi, Raymond Mongeau

Résumé

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Les pathologies dépressives se définissent par des symptômes hétérogènes qui incluent les troubles du sommeil comme facteur de comorbidité. La comorbidité des troubles du sommeil dans la dépression est habituellement marquée d’une diminution de sommeil lent, d’une augmentation de sommeil paradoxal et d’une fragmentation du sommeil, tant chez l’Homme qu’au sein des modèles animaux de la pathologie.Le premier objectif de ce travail expérimental a été de caractériser les troubles du sommeil suspectés dans un modèle animal de souris adultes rendues anxio/dépressives par l’administration chronique de corticostérone. Les résultats obtenus ont montré qu’une administration chronique de corticostérone induit une hypersomnie avec augmentation de sommeil lent, une diminution du sommeil paradoxal et une fragmentation des états de veille et de sommeil. La description du sommeil du modèle de souris CORT enrichit la classification actuelle en modélisant des troubles du sommeil atypiques présents chez près de 20% des sujets dépressifs. Le second objectif a été de corriger ces troubles du sommeil par l’administration chronique d’antidépresseurs classique (fluoxétine) et innovant (agomélatine). Si chacune des molécules antidépressives testées a révélé un effet bénéfique vis-à-vis de la somnolence des souris CORT, l’agomélatine a montré sa supériorité pour prévenir l’inhibition du sommeil paradoxal induite par la corticostérone et accentuée par la fluoxétine.