Bailleurs émergents et financements du développement : le cas de la Chine en Afrique Subsaharienne
Auteur / Autrice : | Nama Ouattara |
Direction : | Gérard Azoulay |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 16/12/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale, Sciences de l'Homme et de la Société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 1996-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Collège d'études interdisciplinaires (Sceaux, Hauts-de-Seine) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Faugère |
Examinateurs / Examinatrices : Gérard Azoulay, Jean-Pierre Faugère, Jean-François Huchet, Jean-Paul Maréchal, Jean Cartier-Bresson | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-François Huchet, Jean-Paul Maréchal |
Résumé
: Avec la globalisation, le concept de développement a progressivement évolué vers une logique d’ouverture plus ou moins contrôlée sur le monde extérieur et orientée par la libéralisation des échanges économiques, diplomatiques et culturelles. L’évolution des relations internationales marquée par cette stratégie d’ouverture a graduellement induit une transformation de la géopolitique mondiale. De nouvelles puissances économiques émergent et ravivent l’intérêt autour du financement du développement dans les pays à faible revenu. A cet égard, le cas de la Chine, qui ficelle minutieusement ses relations avec les pays africains nous interpelle. Par conséquent, cette thèse porte un regard scientifique sur l’intensification des relations sino-africaines dans un contexte de financement du développement. En partant du cadre théorique relatif au lien entre ouverture et croissance, elle ambitionne de démontrer dans quelle mesure l’expérience réussie de la Chine en matière d’ouverture maitrisée sur le reste du monde peut être un atout pour les économies d’Afrique subsaharienne (ASS). En particulier, notre argumentaire repose sur la base de recherches qualitatives et quantitatives menées sur un échantillon de dix pays d’ASS. Aussi, cette thèse veille à mettre en évidence comment le renforcement de la relation sino-africaine qui se manifeste par un accroissement des échanges commerciaux, des flux d’investissements et des flux d’aide, contribue au financement du développement dans les pays d’ASS.